an ideas explorer Messages : 107 Inscription : 07/08/2015 Région : Alsace & Territoire de Belfort
| Sujet: LA FLAMME DES OMBRES ໙ magie élémentaire, monde inventé (avis/prévenus/staff) Sam 15 Aoû - 15:01 | |
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Bonjour à toutes et à tous Ce projet est un remix de mes idées qui datent maintenant d'il y a trois ans et qui avaient donné lieu à un forum, qui a malheureusement fermé ses portes. Je compte bien faire vivre celui-ci mais avant tout j'ai besoin de vos avis, qu'ils soient positifs ou négatifs, ils seront d'une aide précieuse - Citation :
Plaines gelées d’Oi’ghear, devant un temple. Royaume d’Allyria. La neige tombe à gros flocons sur la place déserte, en plein milieu de la plaine enneigée se trouve un temple et devant lui, une jeune femme qui sourit. La joie illumine son visage et son âme, elle a réussi là où tant d’autres ont échoué. Elle éclate de rire, infiniment heureuse. Dans moins d’une heure elle débutera sa formation et deviendra une ensorcelleuse, une guérisseuse. Elle aura le droit de soigner la vie. Des perles salées roulent sur ses joues mais n’effacent pas son sourire. Elle ne reverra jamais sa famille, mais elle sauvera des vies. Elle ne possédera plus qu’une seule et unique magie, magnifique mais qui détruira sa magie élémentaire. Elle verra ses lèvres cousues pour lier son esprit à une communauté fermée mais elle sera acceptée et respectée par tout son peuple. Chaque victoire apporte son lot de sacrifices, mais aujourd’hui elle semble trop heureuse pour y penser. Etre libre ou guérir ? La réponse se trouve derrière la porte qu’elle franchit à l’instant : guérir.
Au même temps, dans les rues de Dubhthorn. Royaume de Bàniom. Une jeune femme cours, sans se retourner, la peur et la confiance aveugle en son gardien guidant ses pas. Sa main droite, blanche opalescente rayonne sous les rayons de la lune. Elle tourne à droite, sans indication, son combattant lui indiquant la voie. Elle a peur, son cœur bat la chamade mais elle ne s’arrête, accélérant même. Elle sait que son combattant emmagasine pour elle ses émotions, la rendant forte, la rendant apte à utiliser la magie et lui évitant d’imploser. Elle pourrait tous les tuer, sa magie est encore sauvage, pas stabilisée à maintenant vingt-deux ans. Encore une fois la peur allonge leur pas, mais rien n’y fait les hommes sont derrière eux. Ils arrivent.
Plus tard, dans un laboratoire de Dubhthorn. « La douleur ravage tes tempes, te broie le cerveau, te déchire l'âme. A ta douleur s'ajoute celle de ta protégée, celle à qui tu as juré protection et fidélité. Ta sor'cière. En train de souffrir le martyr et tu ne peux rien faire. La rage te lève et tu te jettes sur les parois de ta prison : hurlant de rage et de désespoir. Ils osent la toucher et ta magie décuple. Pourtant tu ne peux l'utiliser, ton don n'a jamais été un don offensif. Et toi, tu regardes la scène, impuissant. Alors qu'ils viennent pour t'injecter un sédatif, ces monstres abjects de scientifiques, tu entends dans tes pensées les excuses de ta protégée. Tu nies et implores, plongeant ton regard dans le sien. Vous allez vous en sortir, ensemble. Mais elle refuse, elle refuse de te laisser souffrir et elle refuse qu'ils aient la moindre chance de briser votre liaison. Un nouveau désolé effleure tes pensées, les marques ensanglantées apparaissent sur les joues et le front de ta sor'cière, et dans un millions d'étincelles la voilà qui explose, détruisant ton cœur et ton âme. Mais la déflagration de magie suivant sa mort détruit également le bâtiment et toutes les personnes s'y trouvant. Jamais ils ne découvriront la magie, jamais ils ne la comprendront. Jamais. » (souvenir d'un combattant aux archives royales d'Allyria)
Les hommes ont découvert le moyen d’attraper les créatures magiques, une arme mécanique, capable d’attraper l’inattrapable, des potions capables de révéler ceux qui se cachent dans les ombres, des boussoles détectant les sorts, la science rattrape la magie.
Capitale de Bàniom, Deis. Deux corps se balancent au rythme du vent, suspendu à un pont. Deux jeunes femmes, l'une blonde et l'autre rousse, pendues. Pendues pour trahison, pour crime contre l'humanité car sor'cières. Pendues pour sor'cellerie. Sans discussion, sans justice, juste parce qu'elles possédaient une Rose. La première âgée de seulement douze ans, elle venait à peine d'éclore, la seconde avait vingt-et-un ans, tout juste stabilisée. Pendues. Comme l'ont vécues nos ancêtres. Pendues haut et court après avoir été enlevées dans la nuit. Pendues. Pourquoi ?
Le pont et la voie maritime ont été fermés et interdits au public. Mais sur les quais quelques personnes viennent encore. Essentiellement des sœurs sor'cières et des frères combattants, venus déposés des roses et des bougies. Pourtant aucun d'eux ne semblent vraiment triste, inconsolables. La famille ne s'est même pas déplacée. Les humains, armés d’objets à vapeur étranges, viennent alors nettoyer le pont à la lueur de la lune mais alors qu'ils arrivent, là où quelques heures précédentes deux jeunes femmes étaient pendues dans le vide, ne se trouvent plus que deux roses rouges vives, éclatantes de vie dans les collets. Ainsi la technologie avance mais la mort elle, reste indescriptible, seule le feu ôte la vie à un être magique et l'homme - heureusement - ne l'a pas encore compris.
De l’autre côté du fleuve, là où la magie règne en maître, des hommes et des femmes vêtues de blancs s’en vont, dressés sur de nobles destriers et armés jusqu’aux dents. Les Marcheurs Blancs se mettent en route, en quête de justice et d’explication. Le monde humain vient de rompre le pacte, de déclarer la guerre. Le XXe siècle prend place sur le monde et deux contrées totalement opposées viennent d’entrer dans un combat sans fin. Qui de l’humanité ou de la magie vaincra ?
1. les royaumes໙ Composé de deux royaumes : l’un magique, Allyria et l’autre humain, Bàniom. Les deux royaumes ne formaient qu’un ensemble il y a de cela des siècles mais la bonne entente qu’il régnait autrefois s’est dissolue et à séparer en deux l’unique royaume. Ils sont séparés par un fleuve important qu’on ne peut traverser que part un point : construit à moitié par chacun des deux royaumes. Chaque royaume est composé de plusieurs peuples, ainsi le royaume d’Allyria se compose de cinq grandes villes, caractérisées par les cinq éléments magiques (eau, feu, terre, air, esprit) et de nombreuses créatures parcourent les terres (sor’cières, combattants, niphais, elphes, montagnards, si’luras, etc). De l’autre côté du fleuve, Bàniom est un royaume chaleureux où l’on peu croiser des nomades, des gens des contreforts, des plaines ou de la côte ainsi que des montagnards (qui n’ont que le nom de commun avec ceux d’Allyria). Allyria et Bàniom se différencient sur tout : l’un est magique, l’autre normal, l’un ne se base que sur les ressources extraordinaires du pays, l’autre use de la science pour avancer et s’en sortir ; Allyria vit au plus près de la nature et use des éléments pour fabriquer les villes, Bàniom use des engrenages et de la vapeur, de la technique. Les différents peuples, qu’ils soient ou non magiques, possèdent leur propre us et coutumes qui seront détaillés pour permettre à tous d’avoir un personnage unique et travaillé. Les deux royaumes possèdent quelques villes clés, qui seront utilisées dans le jeu. En Allyria, il y a une grande ville par élément, en Bàniom, une grande ville par peuple. 2. la magie ໙ Principalement élémentaire, elle est maîtrisée par les femmes (appelées sor’cières en Allyria), qui possèdent leur main usuelle colorée de l’élément qu’elles utilisent (la Rose), mais elle prend toutes les formes dans le royaume, jusqu’à nourrir les espèces et à créer des êtres. Les combattants (les hommes du royaume), sont également doués de magie, ils ne possèdent qu’un voir deux dons (un natif, l’autre donné parfois après un rituel) à la différence des sor’cières qui maîtrisent l’un des cinq éléments. A contrario, les combattants sont plus forts, plus rapides, vieillissent moins vite et sont plus endurants que les femmes, plus résistants face à la magie. La magie des sor'cières se développe le jour de leurs premières règles, elle est uniquement contrôlée par les femmes, il n'existe pas d'hommes sor'cier.A chaque naissance de sor'cière, il y a une naissance de combattant (ce phénomène n'arrivant pas forcément à la réelle naissance de l'individu). Les combattants sont les protecteurs des sor'cières, bien qu'elles soient totalement capables de se défendre toute seule, dès la stabilisation de leur pouvoir qui arrive aux alentours de dix huit ans. 3. le bien, le mal ໙ Au sein des sor’cières, il n’y a ni « bonne sor’cière », ni « mauvaise sor’cière », certaines sont du côté de la Lumière (use de la magie dite « blanche ») et d’autres sont du côté des Ténèbres (use de la « magie du Sang », sacrificielle). Elles sont donc « bonnes » ou « mauvaises » à partir d’une épreuve appelée le Choix. Ce dernier conduit à imposer, pour le reste de sa vie, à la sor’cière son orientation magique inconsciente. Après ce dernier, elle ne pratiquera plus qu’une « bonne » ou « mauvaise » magie. Il existe deux grands ordres en Allyria : les Marcheurs Blancs (ou simplement Marcheurs) et les Ombres. Les premiers prônent l’harmonie et la paix, les seconds la destruction et le chaos. Ils sont en conflit permanent, cherchant à prendre le contrôle sur l’autre, tout en sachant que l’existence de l’un permet celle de l’autre. Ils sont le yin et le yang. En Bàniom, il existe toute sorte de personnages, dont des Chasseurs qui revendiquent l’extermination pure et dure des créatures magiques et les Défenseurs, qui les contredisent en tout point. 4. la situation polique ໙ Allyria et Bàniom sont en guerre depuis peu. Après des siècles d’entente cordiale, voilà que des humains tuent des sor’cières, il en va de soi que le royaume magique ne laissera pas ce crime impuni. Malgré ça, chaque royaume à des problèmes à régler : guerre de pouvoirs et manigances, chaque royaume voit des imposteurs et des profiteurs tenter de prendre le contrôle pour satisfaire leur sombres desseins. En Allyria, les Marcheurs veillent à la protection du plus grand nombre, pendant que les Ombres servent l'anéantissement du peuple. En Bàniom, des hommes et des femmes se sont engagés à la protection de leur peuple, mais aucun Ordre ne protège l'entièreté du royaume. 5. le titre ໙ il est en pleine recherche, n'hésitez donc surtout pas à m'en proposer un. J'ai comme idée "mae'r tân du" qui signifie "le feu sombre" (que j'aime dans les deux langues), j'apprécie également "an lasair dorcha" (la flamme sombre), ainsi que "Tir na nÓg" qui est une proposition de MoonOfBlood (), j'avais aussi pensé à "Gweithredu" ou encore à "Yr tân Gwyllt" (signifiant le bûcher). Volantis m'a également proposé "scáthú lasair" qui donne en francais "la flamme des ombres". GROSSE, GROSSE hésitation entre "Gwyddoniaeth" et "la flamme des ombres" 6. première version ໙ le jeu débutera au début des meurtres contre la population magique, suscitant polémiques et réactions de violence. Selon l'évolution inrp, on pourra aller vers la guerre totale ou vers des coups machiavéliques contre le royaume voisin. Le slogan de cette première version sera " si nous brûlons, alors vous brûlerez avec nous". 7. l'époque ໙ pour plus de facilité de jeux entre les initiés (êtres magiques) et les non initiés (humains), le jeu prendra place au XXième siècle et le monde humain sera sous influence du steampunk (pas trop mais un peu quand même). 8. mes inspirations ໙ tout d'abord l'oeuvre magnifique de James Clemens, que je recommande vivement si vous voulez redécouvrir la magie ! Les oeuvres de Terry Goodkind pour certains détails que je n'ai pas encore dévoilé, 16 lunes, Harry Potter, Ellana et les Marchombres, Les chroniques du monde émerge, A la croisée des mondes, la boussole d'or et bien d'autres encore ! - annexe sur les sor'cières:
Une sor’cière, dans notre monde, est une femme douée de magie élémentaire. C’est une femme qui manie les éléments, l’un des cinq existants : l’eau, la terre, le feu, l’air et l’esprit. C’est une responsabilité lourde de conséquences d’après les humains, mais c’est juste une femme du monde magique pour les initiés. Toute femme d’Allyria est une sor’cière. Ainsi une sorcière est une femme dotée d’un balai et d’un chapeau, une sor’cière est douée de magie élémentaire, une différence notable qu’il faudra prendre en compte si vous la croisez sur la route. Une apostrophe qui change tout.
Ainsi, chaque jeune fille, lors de ses premières règles, verra une Rose éclore. Cela signifie que sa main usuelle se colora de l’élément qui l’a choisie (feu, terre, air, eau et pour les plus chanceuses (ou plus malheureuses selon le point de vue), l’esprit). Dès ce jour, elle entrera à l’Institut de Magie Supérieure, jusqu’à ce qu’elle stabilise ses pouvoirs (vers ses 21-22 ans) pour apprendre à les maîtriser, à être utile à la société et pour qu’elle choisisse sa voie, quelle qu’elle soit. Il faut savoir qu’il n’y a pas de « bonne » ou « mauvaise voie », comme il n’y a pas de « mauvaise sor’cière » ou « bonne sor’cière ». Chaque sor’cière est nécessaire à la société et à son équilibre, qu’elle soit des Ténèbres ou de la Lumière, Marcheuse ou Ombre, citoyenne ou noble. La société magique a compris que l’équilibre entre ces deux forces était nécessaire pour le bon fonctionnement du monde, contrairement aux humains.
Les jeunes filles sont entraînées dès qu’elles en ont les moyens (vers l’âge de 13-14 ans) à manier leur élément. On leur apprend d’abord des sorts utiles et anodins, afin d’évoluer progressivement vers les charmes de protection, de guérison et finalement de destruction. Car toute sor’cière, quelle que soit l’orientation qu’elle subira, devra pouvoir se soigner et se défendre.
Cette jeune femme apprendra donc à maîtriser sa magie, parfois au péril de sa vie. Ce ne sera jamais simple et ce fera toujours dans le doute, parfois dans la douleur, mais cela lui offrira des possibilités nouvelles sur un monde encore inexploré. Le monde magique recèle de mystères et de terres inconnues que l’être magique ne cherche pas à comprendre.
Le premier de ces mystères est le Choix. Il s’effectue à l’âge de 21 voire 22 ans, la jeune femme devra choisir entre la Lumière (donc « le bien ») ou les Ténèbres (le « mal »). Bien que ce ne soit pas réellement un choix. Lors de son anniversaire, la magie viendra lui imposer – pour le reste de sa vie – sa réelle nature. Au fond d’elle-même, sans qu’elle-même le sache vraiment, elle est destinée à côtoyer la « lumière » ou les « ténèbres », destinée à toujours faire le bien, ou à toujours faire le mal. Personne ne peut y échapper, personne ne peut choisir réellement son chemin et toutes les femmes sont préparées à subir cette étape durant leur vie. Ce ne sera pas simple, mais ça leur permettra de déterminer leur reste de leur existence. Une fois le Choix passé, leur magie sera stabilisée, elle ne mènera plus à leur perte et sera plus aisément manipulable, bien qu’il ne faille pas oublier que toute magie requiert un prix.
Le second est la Révélation, qui vient quelques heures, jours, mois ou années après le Choix. On ne sait pas pourquoi son arrivée varie tellement selon les sor’cières, ni même si elle arrive à tout le monde mais on sait qu’elle révèle à la sor’cière sa plus grande faiblesse. Cette dernière lui sera marquée sur son corps, à l’endroit le plus faible ou le plus complexé, ou sur celui qui a une grande signification pour elle.
Enfin, le dernier est la mort de la sor’cière. Quelle que soit la cause de la mort de la jeune femme, elle finit en poussière d’étoiles. Littéralement. Une jeune sor’cière qui brûle ou qui s’autodétruit (seules manières de tuer une sor’cière) se transforme en une myriade d’étincelles qui forment une brume dorée : la poussière d’étoiles. Cette poussière pourra alors se diriger dans l’univers ou dans un lieu particulier, se faire enfermer ou pire, être incorporée dans un nouveau corps (on parle de réincarnation), bien que cela fasse des années que cette pratique abjecte a été abolie. Certaines sorc’ières acceptent de faire le don – à leur mort – de leur poussière, car elle possède d’immenses propriétés magiques qui peuvent être utilisées pour guérir, pour créer des charmes, pour aider à la naissance d’un enfant, pour protéger ou pour toute une série de charmes, d’enchantements et de sor’tilèges.
- annexe sur les combattants:
En Allyria, on distingue deux types de personnes, les sor’cières et les combattants. Les deux sont des êtres magiques, bien que contrairement aux sor’cières qui manipulent la magie, les combattants ne sont pas dotés de la faculté de modifier celle-ci. Ils possèdent tous, dès leur naissance un don magique (offensif ou défensif) parmi une série de dons existants, sans que l’on ne sache vraiment pourquoi d’autres dons ne naissent pas. D’autres pourtant, après certains rituels, se voient la chance de posséder un second don, intime, unique et propre à leur personnalité. Ce don, rare et précieux est généralement secret et connu de personne d’autre que du combattant.
Le combattant (ou gardien selon les régions), est un homme dans la plupart des cas, voué à défendre la vie d’une sor’cière ou de son royaume. L’homme est ainsi fait, sa nature est de défendre, de protéger, parfois au péril de sa propre vie. Pendant des siècles, chaque homme qui venait au monde était un gardien, mais depuis quelques décennies, sans que l’on ne sache expliquer le phénomène, certaines femmes ne se voyaient pas octroyer le don de sor’cellerie mais celui de combattante. Elles avaient alors toutes un point commun : celui de protéger, de donner sa vie à autrui. Personnes généralement dotées d’un grand sens des responsabilités, les gardiens sont des êtres voués à la protection, à la défense, que ce soit celle d’un seul être : leur sor’cière, à qui ils se lieront à l’aide d’un rituel ancestral, ou celle d’un royaume entier en la personne des Marcheurs qui défendent tout Allyria. Dans les deux cas l'engagement est définitif, il se fait à vie.
Le gardien, une fois venu au monde, signifiant par là une fois qu’il a conscience de sa nature de gardien (cela peut venir à n’importe quel moment de sa vie), voit un tatouage fleurir autour de son poignet et encerclé celui-ci d’arabesques plus ou moins épais, plus ou moins complexes et d’une couleur qui révélera la nature du don de sa protégée : rouge pour le feu, bleu pour l’eau, vert pour la terre, nacré pour l’air (presque transparent pour certains) et violet pour l’esprit. Les gardiens, sont tous destinés à une seule et unique personne mais certains, par choix ou par nécessité refusent ce cadeau et choisissent de s’engager à la défense du pays, ils voient alors leur marque de gardien virer à un blanc opalescent, signe des Marcheurs Blancs. D'autre prendront peut être la décision de rejoindre les rangs obscurs et destructeurs des Ombres, voyant alors leur tatouage devenir rouge sang, profond, presque noir.
Ce tatouage est un signe non seulement de leur statut social, mais aussi de leur profession, au fil des années et des expériences, il évoluera et se diversifiera, pouvant recouvrir la main, l’avant-bras, pouvant aller parfois même jusqu’au pectoral. Il pourra se garnir de nouvelles arabesques ou de clins d’œil aux dons cachés du gardien : des petites épines pour les fines lames, des gouttes pour les empoisonneurs, des petits détails qui révèlent parfois bien plus que le porteur ne l’aurait voulu. C’est un signe également de sa puissance et de sa maîtrise. Un tatouage aux traits extrêmement marqués et épais représente un gardien fort et puissant mais brut, imprécis, presque violent. Alors qu’un tatouage fin et mince représente certes quelqu’un de moins puissant mais de plus précis, de délicat et parfois même d’extrêmement rusé. Ainsi chaque détail, que ce soit la courbure des arabesques, les pointes acérées des petits pics, la rondeur des courbes peuvent définir un trait de caractère du gardien, à son plus grand désarroi. C’est la carte de son cœur, de son identité et il ne peut que difficilement le cacher, ce dernier ne pouvant être maîtrisé par aucun sor’tilège.
Au cours de sa vie, le gardien verra apparaître d’autres tatouages comme celui de la Liaison, parfois attendue et des fois redoutée, qui le liera à vie à une seule personne ; qui lui permettra de voir son cœur, de comprendre ses émotions et ses pensées, de la localiser n’importe où sur le globe, de savoir son état de santé et de canaliser sa magie, quitte à parfois lui prendre ses douleurs, ses blessures et même sa vie, pour lui épargner d’inutiles souffrances. Il forme un « s » allongé, sur la nuque, plus ou moins marqué, plus ou moins recourbé, plus ou moins acéré, selon le caractère de la Liaison et l’affinité des deux protagonistes. En effet, la liaison peut - malheureusement - se faire avec n’importe qui : la voisine, la pire ennemie, l’amoureuse de la petite enfance, etc. Ni la sor'cière, ni le combattant ne choisissent à qui ils seront liés.
Le dernier et sans doute le pire de tous, est le « verita serum ». Très peu de gardiens peuvent « se vanter » de l’avoir, déjà parce qu’il prouve que la sor’cière précédemment liée au gardien est décédée (généralement vu comme une preuve d’échec à son devoir) et ensuite parce qu’il se trouve à un endroit intime sur le corps du combattant, un endroit ayant une signification particulière pour les deux personnages, un endroit où une marque, propre à leur histoire et ayant une signification particulière prendra sa place, comme pour rappeler à son porteur la perte qu’il subit. Ce tatouage n’apparaît que quand le gardien survit à la mort de sa protégée, chose extrêmement rare et d’autant plus douloureux, quand on sait qu’un sor’cière en mourant amène avec elle la vie de celui qui était censé lui épargner la mort. Ce tatouage prend donc une forme différente pour chaque combattant encore vivant, on ne sait ni à quoi il ressemble réellement, ni le message qu'il véhicule, il est un poids à porter et il est très mal vu de se renseigner sur sa possible existence. La souffrance endurée par son porteur est un mal que personne, même une Ombre, ne souhaiterai à son pire ennemi.
- les prévenus a écrit:
- Cristalline
- Nomnom
- black pensieve
- Threster
- MoonOfBlood
- Mitsuki
- Dark•Poison
- Aria
- Oxymore
PRD
- Kristen
Voilà en gros pour les quelques petites idées que j'ai parmi tant d'autres. J'aimerai vraiment, mais vraiment avoir vos avis, bons ou mauvais, constructifs ou pas, remplis de questions ou complètement dénués d'interrogations, bref un avis quel qu'il soit sera fortement apprécié ! Merci à tous d'être arrivé jusque là En espérant vous retrouver dans les commentaires
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